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Partir...et loin!

30 janvier 2008

Parce que c'est lui. Parce que ce sont eux.

C'est lui. L'allure d'un beau garçon. D'un grand garçon qui marche bien droit. D'un homme, maintenant. Une demarche tellement vrai. Tellement...Passe sa main dans ses cheveux. Les remet en place. Et souris. C'est lui. En peu de temps. Il a beaucoup changé. Je le revois courir. Faire l'imbécil. Et celui qui s'interesse. Aujourd'hui. C'est lui. Ma main dans la poche de son manteau. Ses rires. Son humour. Nos phrases qui ne veulent rien dire. Un chocolat partagé. Une branche d'arbre attrapée. C'est lui. Tête baissée. Jean. Cigarette. A la mode. C'est lui et ça restera lui. "Petit" garçon. Une glace dans la main gauche. Une baguette dans la main droite. Une ballade à Sucé/Erdre parce que pas le moral. Son rire qui s'envole encore plus haut et qui me fait sourire. Je l'aime, mon meilleur ami, mais je crois qu'il le sait déjà.

L'Autre aussi. C'est lui. Veste en cuir. Il m'apprendra le rock et me redonnera le sourire lors de toutes les fêtes passées ensemble. L'air malin. Un grand garçon qui court sur la plage, à Pornic. Qui court vers la mer. Tellement touchant. Tellement vrai. Les larmes yeux. Parce que.
Il ne le sait pas. Mais putain, qu'est ce que j'aimerais lui dire que je l'aime comme un ami. Un vrai. J'aime l'écouter. L'entendre rire.
Passer tous mes mercredis avec Eux est un réel bonheur...

Il est là. Ils sont là. Parce que c'est lui. Parce que ce sont eux. Et je les aime comme ça. Savoir que je peux compter sur eux est un vrai sooulagement. Ils sont importants pour moi et resterons mes amis.

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29 janvier 2008

Une journée avec elle...

Tellement contente d'avoir passé ce week-end avec toi. Photos, magasins, ballades, rires, bêtises...que de souvenirs avec toi.
Cela fait maintenant 12 ans que l'on se connaît et tous les moments que nous avons pu passés ensemble je ne les oublierais jamais. Je crois que tu sais tout ce que je pense de toi, de nous deux. Tu es sans doute la seule personne qui me connaisse autant. Mes craintes, mes envies, mes bonheurs, mes malheurs...tu sais tout. Quand ca va mal. Quand tout tombe. Je sais que tu es là. Je sais que tu seras toujours là. Je sais que je peux te faire confiance et marcher à tes côtés sans aucuns risques. Juste un rire, un mot pour retrouver le sourire et l'envie.
Je me souviens de la mare en face de chez toi. De la piscine à Perpignan. De nos jeux inventés. Je me souviens de Paris avec toi. Du parc Astérix. De la montagne où tes rires s'envolaient. De toutes ces soirées passées avec toi. De nos fous rires. De nos nuits blanches. Je me souviens aussi d'avoir sauté dans la boue avec toi. D'avoir traversé les champs de maïs. Tous nos souvenirs resteront à jamais dans le creux de ma main, dans le coin de mon coeur...

Je t'aime. Je t'aime pour ce que tu es. Je t'aime pour ce que tu me donnes. Je t'aime pour nos fous rires. Je t'aime pour tous nos souvenirs. Je t'aime pour les obstacles que nous avons franchis ensemble. Je t'aime pour nos confidences. Je t'aime pour nos vacances. Je t'aime, tout simplement.
Je veux que tu saches que tu es celle qui compte le plus pour moi...Malgré les mauvaises passes, je pense souvent à toi...Je n'oublierais jamais. Je ne t'oublierais jamais.
Tu es moi. Je suis toi. Nous sommes nous. Ego, tout simplement. Tu es ma joie de vivre. Tu es mon rire. Tu es. 

Je t'aime Mon Ego...et ça pour la vie.

NOUS

17 janvier 2008

Comment oublier tous ces flashs ?

Je me souviens de tout. Comme un film. Comme si je l'avais regardé des tas de fois. Le voir tomber et la voir "morte". Le regarder tomber dans l'ivresse et la regarder se détruire. Faire semblant que tout va bien. Ca ira pour une fois. Le voir au volant de cette voiture qui va de plus en plus vite et la voir sur le balcon en train de pleurer. Envie de la baffer. De la secouer. Et de lui dire qu'on est là et qu'elle arrête son auto-destruction. Au fond, heureusement qu'elle était là...ce soir-là j'aurais traversé le parre-brise. Cette vitre brisée et mon corps en sang. Je me souviens de ce petit sachet dans son armoire. Et de cette bouteille presque vide sous ses draps. Il y en avait partout...sous un meuble, derrière un lit, sous le canapé...Je le revois tomber de ces escaliers. Le visage éraflé. Il saigne. Avachi par terre, plus de force pour se relevé. Elle roule sur la voie de gauche. J'ai peur. Je pleure. La boule au ventre avant d'aller à l'école. Elle me regarde. Pas vraiment en fait. Son corps est là mais son esprit est bien loin. Bien trop loin. Ses yeux bougent dans tous les sens. Une gorgée, avant de laisser le verre s'éclater contre le sol. Des éclats de verre partout. Peur de rentrer. Où est-elle ? Que fait-elle ?...personne. Envie de la cogner. Envie de lui dire qu'elle me dégoute. Mais je ne peux pas. Je n'ai pas le courage. Et puis elle...elle part. Je regarde par la fenêtre. Je la vois s'éloigner. Des larmes. Beaucoup de larmes. Juste un signe pour lui dire au revoir et un bisous à travers cette fenêtre qui fait office d'interdit, de rampart. J'apprendrais seule. Sans personne pour me serrer dans ses bras. Sans l'amour. Sans le vrai amour. Comment comprendre? A 11-12 ans. Je marcherais seule. La voyant se détruire. Complètement ailleurs. Dans un autre monde. Alors je pars. Je pars ailleurs moi aussi. Et je passe mes semaines à travailler (un peu), à la voir elle, à lui rendre quelques petites visites à l'hopital, à errer dans les rues. La regarder avaler toutes sortes de trucs. Apprendre qu'il a eu un accident et qu'elle est sous perfusion. Ses yeux sont rouges. Je n'ose pas rentrer dans sa chambre. Crise d'anémie, d'épilepsie, d'angoisse...Retour à l'hopital. Son corps ressemble à une éponge. A une éponge imbibé de pleins de produits. Elle est blanche. Son sang circule difficilement. Lui...pas vraiment de nouvelles. Il doit s'en sortir après ces 4 ou 5 accidents. Après la mort d'un homme. Mais elle. Elle est faible. Très faible. Pas de nouvelles pendant 3-4 mois. Une fois au téléphone. Elle ne peut même pas parlé. De colère je raccroche le téléphone et donne un grand coup de poing contre la vitre...Comment va-t-elle docteur ? "C'est sa dernière chance, si elle ne fait rien c'est la mort...!' Oh non, par pitié...faites quelque chose...
Ses images ne sont pas parties. Tellement présentes dans mon esprit. Elles tapent fort par moments. J'essaye d'oublier même si je sais que c'est impossible...C'est du passé...

17 janvier 2008

Ailleurs...bien loin

Envie de partir très loin parce que là...j'en peux plus. Envie d'un "ailleurs" qui me rendra réellement heureuse. Un "ailleurs" où je cesserais de me retourner. Où j'arrêterais de faire mal. Où personne ne sera derrière moi. Où je pourrais enfin vivre MA vie!
Bonheurs ephémères. Remords. Culpabilité. Sourire menteur. Haine dans les yeux. Regard noir. Gestes hypocrites. Sensibilité. Susceptibilité. Rancoeur. Deceptions perpetuelles. Froideur. Dégoût. Ignorance...Et tout ce qui va avec!

Oh surtout ne plus se retourner, ni des yeux, ni de la tête...Ne pas regarder derrière. Seulement voir ce que je me suis promis...Et pourquoi ? Et où ? Et comment ?...
Je m'endormirais dans ce train qui s'éloigne un peu plus...Oh, surtout ne plus se retourner...Jamais!

15 janvier 2008

Jamais compris...

Juste quelques mots pour dire que.
Que je n'ai jamais compris ton attirance et ta méfiance. Jamais compris ton désir de me vouloir et ta peur de me voir. Jamais compris ton envie de me serrer dans tes bras et ta crainte de me voir partir. Je ne comprend toujours pas comment tu peux dire que cela fait longtemps que tu me veux. Et je ne comprend toujours pas pourquoi. Des questions. Un tas de questions. Mais...les mots sont vides et pourtant sincères. Au fond je sais ce que je pense et ressens. Je ne sais quoi te répondre quand je t'entend me dire que tu.
Je rêve de Paris. Je rêve de la Tour Eiffel qui brille, où son reflet atteindrait même la Seine. De ces soirs de lumières. Des grand boulevards éclairés par les étoiles ou par ses yeux. Des bancs de Paris au beau milieu d'un grand parc. De ces fontaines où ses mains iront. De ses cheveux si beaux et de son regard si clair. De ses voyages par milliers. D'un ciel si chaud. Avec elle. De ses petits mains frôlant les miennes. De ses cheveux dans le vent. De son souffle qu'on aperçoit dans le noir. De son corps qui s'évade. Qui s'éloigne un peu plus. D'un verre dans un bar, dans une petite ruelle, toujours à Paris. Des ballades le soir sur les Champs-Elysées. Des soirées à discuter, à rigoler, à faire des bêtises, à explorer tous les recoins de cette immense ville. A courir entre les sapins, sur les vieux trottoirs...Le refflet de son visage. Perdu. Passé. Des baisers par millions. Des tours et des détours. Qui nous en empecherait ? L'interdit...c'est d'autant plus drôle, d'autant plus excitant...Briser la glace d'une seule main et faire jaillir les éclats de verre. Dormir près d'elle. Se réveiller et regarder les étoiles avec elle. Puis partir ailleurs...dans un "quelque part" qui n'existe pas...un "quelque part" qui est le notre...un "quelque part" inventé...Juste.

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